écrits du 20 janvier 2015

auto-prescription de sentences
qu'aucune reine
noire de cœur
n'aurait à l'âme le chuchotement
de mettre à l'épreuve sous nos heures

une étoile immonde de noirceur
inonde de son ampleur
tous les labeurs de l'envers
où on lèche les sueurs


j’assomme un peu plus mes pensées
pour toi
c'est si mal
j'en frissonne de dégoût
et recommence

c'est un lierre qui étouffe
on l'applaudit
quel beau feuillage

quel beau serpent sur les ramages
qu'il corrompt

bientôt à vos cous
qu'on s'en réjouisse
vite qu'il tisse
son nouveau système
sur nos nerfs lambeaux


c'est une lueur
chaude comme l'incendie
à l'horizon des fournaises

tout contre ce jour
ô les ombres plongent
ô les chutes
de cette lenteur c'est si bon


tellement de hontes
c'est à s'en faire une couronne

Comme ton ancien crucifix gitan...

oui des pines de honte

Je porte la honte comme une victoire,
car elle terrasse tout,
il n'y a pas pire ennemie que soi-même!

porter la honte comme une victoire ça c'est une religion !

Belle écriture et beau désespoir en effet