Hallali.

Il n'y rien plus rien :


Que le froid cliquetis des morsures du temps,

Cet engrenage mortel,


Cette mécanique qui tend ses rouages

Que l'on croit immortels,

Faits de rouille et de sang,

Seuls breuvages éternels.


Il n'y a plus rien :


Le temps suspends ses peines,

Le sang suspends ses veines,


L'océan,


Ses sirènes qui hurlent leurs tourments

Et les méduses bleues qui transparaissent leurs chants.


Il n'y a plus rien :


Que le vent,


Que la vie qui s'accroche

Aux "Hauts de Hurlevent",


Que ce soleil levant

Le voile sur la brume,


Que cet astre chantant

Face aux rayons de lune.


Il n'y a plus rien :


Que ce poignard qui se dessine dans mes sourires

Où l'amertume se boit

Au Hanap des vampires,


Où la mélancolie se noie

Dans l'hallali des rires.