TRANSYLVANIE 1897

Transylvanie 1897
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Le soleil arrêté par l'immense muraille
Du bastion qu'en secret le monstre avait construit
Occultant la lumière abandonne à autrui
Le bouclier de cuir que nulle épée n'entaille
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Au ciel sans star s'impose une funeste nuit
Qui tour à tour fraîchit grelotte gèle glace
Fixant le monument du songe où se fracasse
Le vol d'une chimère échappant à l'ennui
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Ce choc sur le portail éveille des échos
Dont le nain de couloir en couloir se demande
S'ils annoncent la fin d'un rêve ou le chaos
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Mais le maître en riant ranime la légende
Et se dresse au salut joyeux de son corbeau
Cet ami noir et gras qui court sur son tombeau
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Une rêverie sombre et évocatrice où l'ombre semble véritablement s'épandre !