Vers brisés.

J'offre au regard de n'importe qui,
Appellé, plus gentiment, le monde,
Quelques débris de vers (mon maquis).
D'abord flacon d'un liquide immonde
Nommé, plus sèchement, désespoir,
Vidé par le pratique cynisme,
Je me surprends à apercevoir,
Dans mes larmes subitement prismes,
Un pétale aux couleurs reconnues :
L'énième aurore toujours têtue.

Écrivons nous pour construire ou pour mettre en morceaux?
J'ai pensé à Ducasse en lisant votre poème, peut-être dans sa volonté de transformer la laideur en beauté et sans doute pour son aurore finale:
"Dès que L'Aurore a paru, les jeunes filles vont cueillir des roses.Un courant d'innocence parcourt les vallons, les capitales, secourt l'intelligence des poètes les plus enthousiaste, laisse tomber des protections pour les berceaux, des couronnes pour la jeunesse, des croyances à l'immortalité pour les vieillards."(Lautréamont)

Merci pour votre commentaire.

Je suis très touché.

Isidore Ducasse dit Comte de Lautréamont est un de mes écrivains
préférés.

Je n'ai pas pensé à ses textes lors de la rédaction ; que vous ayez
effectué le lien ne m'étonne cependant pas. "Transformer la laideur
en beauté" est une tâche récurrente quand j'écris.

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182 vues (lectures) ce mardi 17 mai.
Il y aura bien sûr des personnes intelligentes pour comprendre
ce que ce rapport signifie.
Je souris et ne sais quoi penser.
J'accepte tout, quand il s'agit d'écriture.
Mais ce mot que je ne désire pas pianoter : non.