Les sous-liés verts rouillés
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Les sous-liés verts rouillés
Les sous-liés verts rouillés
Je cherche dans le ciel, comme chapeau quelques nuages, je me disais que les vaches aux robes charbon et neige n'étaient plus là que pour faire joli dans ce magnifique pré vert qui franchement pourrait se vêtir d'un pantalon social et d'une tunique aux rayures commerciales. Et demain, on pourrait faire du beurre avec les épinards...
Voilà,
On est demain et c'est à l'encre souffre
Que je noircis, ô infâme poésie
Qui se loge dans les tristes gouffres
Des feuillets enflammés avec leurs mots endormis
Et les vers grouillent et fouillent
Les chairs embourbées de vice
Et les corbeaux hurlent alors que vacillent
Les phrases orphelines du pauvre pensif
Pensées hurlantes de douleur
Ô jardin tragique des différences
Le mur ou s’agrippe les couleurs
D'un lierre à la verte démence
Et il s'y secoue des pieds
Dans ce jardin immonde
Aux tailles déloyales. Niais
Paragraphes aux obligations nauséabondes
Strophes sanglants de supplices
Mais où est donc votre jardin d'espoir?
Jonché dans les ronces esquisses
De votre sombre miroir
Ô perles de lettres sous-fifres
L'amour aurait-il perdu ses disciples
Cloués aux chiffres qui s'empiffrent
De la sève d'art bris sot multiple?
Je cherche dans le ciel, comme chapeau quelques nuages, je me disais que les vaches aux robes charbon et neige n'étaient plus là que pour faire joli dans ce magnifique pré vert qui franchement pourrait se vêtir d'un pantalon social et d'une tunique aux rayures commerciales. Et demain, on pourrait faire du beurre avec les épinards...
Voilà,
On est demain et c'est à l'encre souffre
Que je noircis, ô infâme poésie
Qui se loge dans les tristes gouffres
Des feuillets enflammés avec leurs mots endormis
Et les vers grouillent et fouillent
Les chairs embourbées de vice
Et les corbeaux hurlent alors que vacillent
Les phrases orphelines du pauvre pensif
Pensées hurlantes de douleur
Ô jardin tragique des différences
Le mur ou s’agrippe les couleurs
D'un lierre à la verte démence
Et il s'y secoue des pieds
Dans ce jardin immonde
Aux tailles déloyales. Niais
Paragraphes aux obligations nauséabondes
Strophes sanglants de supplices
Mais où est donc votre jardin d'espoir?
Jonché dans les ronces esquisses
De votre sombre miroir
Ô perles de lettres sous-fifres
L'amour aurait-il perdu ses disciples
Cloués aux chiffres qui s'empiffrent
De la sève d'art bris sot multiple?
Emelle- Messages : 26
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: Les sous-liés verts rouillés
Il est bien ce texte, ça pourrait aussi le faire dans un extase coagulée.
Re: Les sous-liés verts rouillés
J'aime le regard qui perce sous les nuages des mots.
Adienog- Messages : 138
Date d'inscription : 10/02/2015
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