"Le rêve de pierre..."
Je suis poésie :: Poésie :: Vers libres
Page 1 sur 1
"Le rêve de pierre..."
Le rêve de pierre est devenu réalité
depuis que les poètes s'en sont mêlés
la porte des ivresses s'était un instant entrouverte
des larmes de feu en jaillissaient sans gloire
sans rides comme la surface du sable
quand les météores la caressent de leurs doigts fins comme des aiguilles
- Vous savez je ne sais pas danser
ni flatter les silences
- Qu'importe si tu renais dix fois
toute la gloire du vieux temps renaîtra dix fois dix
- Vous dites si bien les choses monsieur où êtes-vous né je m'y rendrai souvent
- Mais c'est que je suis poète briseur de pierre
frappez frappez encore sous le granit vit un peuple de fleurs
triste par nécessité je vous convie au cortège où dix fois l'an
je meurs en vainqueur
- Oui triste par nécessité
là où les poètes prennent leurs envies et font bon marché des mots qu'ils ramassent sur la grève
attention ne vous brûlez pas les mots rayonnent et tremblent
- Je ne me brûlerai pas la chaleur des mots est un mystère madame
nul ne peut briser leur écrin ils brillent comme les perles de satin
comme l’œil des océans comme leur fierté sublime
ils crient ils hurlent comme le sang des étoiles au sacre des poètes
depuis que les poètes s'en sont mêlés
la porte des ivresses s'était un instant entrouverte
des larmes de feu en jaillissaient sans gloire
sans rides comme la surface du sable
quand les météores la caressent de leurs doigts fins comme des aiguilles
- Vous savez je ne sais pas danser
ni flatter les silences
- Qu'importe si tu renais dix fois
toute la gloire du vieux temps renaîtra dix fois dix
- Vous dites si bien les choses monsieur où êtes-vous né je m'y rendrai souvent
- Mais c'est que je suis poète briseur de pierre
frappez frappez encore sous le granit vit un peuple de fleurs
triste par nécessité je vous convie au cortège où dix fois l'an
je meurs en vainqueur
- Oui triste par nécessité
là où les poètes prennent leurs envies et font bon marché des mots qu'ils ramassent sur la grève
attention ne vous brûlez pas les mots rayonnent et tremblent
- Je ne me brûlerai pas la chaleur des mots est un mystère madame
nul ne peut briser leur écrin ils brillent comme les perles de satin
comme l’œil des océans comme leur fierté sublime
ils crient ils hurlent comme le sang des étoiles au sacre des poètes
Pierre Ensaigne- Messages : 3
Date d'inscription : 10/10/2015
Je suis poésie :: Poésie :: Vers libres
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum