Ce tout
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Ce tout
On oublie
L'intériorité d'un monde
Sa lumière
L'acier de la table, le rouge de la vie
On relègue où l'on peut
Les beaux arbres
Le jeu du sombre et du clair
Le soleil
Tout est mort
Le rire a détruit dans l'instant ce tout
Qui valait l'heur du monde
Quand le sang qui jugule la mort
Au passage du rire
Dessine sur la gorge voisine des chemins de couleur
On s'éveille oublié dans une ville vide
Comme une chose étrange hébétée et stupide
On oublie ce tout
Ce tout
Qui nous comprenait.
Adienog- Messages : 138
Date d'inscription : 10/02/2015
Re: Ce tout
"Quand le sang dessine...des chemins de couleur" des voies nouvelles s'ouvrent et l'on oublie le passé. Mais peut-on continuer de vivre sans souvenirs ? Ce que nous avons subi participe à la construction de notre présent.
La ville est vide mais ses murs restent et, dans ces murs, tous les secrets qu'ils ne garderont pas.
La ville est vide mais ses murs restent et, dans ces murs, tous les secrets qu'ils ne garderont pas.
ULALUME- Messages : 55
Date d'inscription : 17/02/2015
Localisation : PARIS
Re: Ce tout
Le rire est un joli don fait à l'humain mais il peut aussi devenir le complice de l'ombre quand il anéantit ce qui est beau, les souvenirs de l'autre par exemple.
Merci pour ce commentaire cher Ulalume.
Au plaisir de te lire.
Merci pour ce commentaire cher Ulalume.
Au plaisir de te lire.
Adienog- Messages : 138
Date d'inscription : 10/02/2015
Re: Ce tout
Oui, le rire peut aussi, dans certaines occasions (moqueur, méchant, sadique...) être le sale de l'homme.
ULALUME- Messages : 55
Date d'inscription : 17/02/2015
Localisation : PARIS
Re: Ce tout
Comme le rire, de la sorcière des contes, cruel ... mais tout est dit ! et bravo
Un brin frisson
Un brin frisson
Brindille2- Messages : 38
Date d'inscription : 01/02/2015
Localisation : Sud
Re: Ce tout
Merci à mes deux lecteurs. Je vous souhaite une fin de printemps agréable et un été très doux.
Adienog- Messages : 138
Date d'inscription : 10/02/2015
Re: Ce tout
J'apprécie particulièrement l'avant-dernière strophe :
Quand le sang qui jugule la mort
Au passage du rire
Dessine sur la gorge voisine des chemins de couleur
On s'éveille oublié dans une ville vide
Comme une chose étrange hébétée et stupide
Cela me parle...
Merci.
Quand le sang qui jugule la mort
Au passage du rire
Dessine sur la gorge voisine des chemins de couleur
On s'éveille oublié dans une ville vide
Comme une chose étrange hébétée et stupide
Cela me parle...
Merci.
Romantimide- Messages : 53
Date d'inscription : 30/05/2015
Re: Ce tout
Et cela me touche car il me semble que je n'ai vraiment commencé à écrire qu'à partir de ce moment là : merci Romantimide.
Adienog- Messages : 138
Date d'inscription : 10/02/2015
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