Flagornerie de l'Hiver

Douce chaleur d’été, s’abat sans sommation,
Et l’hiver entêté fuis l’effervescence
De ses bons successeurs, tous porteurs d’adorations.
Lui, lâché, délaissé ; eux vivent avec aisances.

Or, la saison blâmée, offre bien des aubaines :
La neige immaculé d’une arrivée soudaine
Parsème l’horizon, sème ce pâle blanc
Sur toute la contrée, fascine les enfants.

Guêpes puis abeilles, que la fournaise attire
Dilettante du mal, dardent les bons martyrs.
Éclipsées par le froid, elles ne blessent plus.

Envers le bon hiver, nombreux blasphèmes indus,
- Balayés par le vent suivit de nos éloges -
Sont désormais lointain, sans doute s’interrogent.

- Illustre -

Belle manière d'exposer la vérité, toutes les saisons se valent bien.
L'hiver pour sa neige
Le printemps pour ses fleurs
L'été pour sa chaleur (et le bronzage)
L'automne pour ses couleurs.

Superbe. Juste besoin d'un petit correcteur d'orthographe , mais ce n'est pas grave, la musique est là.