Deuil

L'impression fugitive -était-ce elle ou une autre?
-Cette femme adorée au sourire émouvant,
Rencontre de mon rêve au nom de patenôtres
Que répète en secret ma bouche en s'entrouvrant.

Je mange désormais, amer, ce pain d'épeautre.
Mon âme est orpheline et mon coeur ci-devant
Se brise à te pleurer car tu n'es plus des nôtres
Et que rien ne sera plus jamais comme avant.

Dans ta robe d'été parmi des fleurs si belles
A l'ombre de cet arbre tu t'étais reposée.
Je revois ton visage et les fleurs étaient celles

Qu'étrangement un jour autour de ton cercueil,
Pour te dire adieu on avait disposées,
Que je hais maintenant car elles signent mon deuil.