Pensées

Pensées

Mais si tu me laisses écrire ce que je pense,
Je te montrerai un chemin coloré,
Plein de sourires, et aussi d’espérances,
Un chemin qu'il fait bon emprunter.

Je ne t’emmènerai pas au cœur des marécages
Où les gens s'embourbent dans leur rêves.
Je t'inviterai à tourner les pages
jusqu'à pouvoir trouver une trêve.

Si tu me laisses écrire ce que je pense,
Tu serais sans doute surprise
Si ce que tu entends as un arrière-goût rance
Il faut continuer à apprécier la vie.

A voir derrière les rideaux, le brouillard,
Qui parfois embrume nos esprits,
Et observer les gens qui sont hagards
Avec pitié, et non avec envie.

Si tu me laisses écrire ce que j'en pense,
N'oublie pas aussi de m'écouter.
Ne ferme pas tes portes, donne moi une chance
Car j'ai aussi le droit d'être écouté

Suis ta voie, sans souci des ragots,
Qui voudraient tant te voir à leur côté
Toi seul connait l'emplacement du magot,
Du trésor qu'est en vrai la liberté.

Et si tu veux m'offrir ce que tu penses,
N'oublie pas d'abord de t'écouter
Laisse le stylo remplir la page blanche
et puis relis, à tête reposée.

Tu trouveras, inscrit entre les lignes,
Le véritable sens de ta pensée
Et tu pourras alors cueillir la vigne
Des idées belles, des idées vraies.

E.T.

Suivant les conseils d'Adienog, je quitte un temps la poésie métrée pour une écriture automatique, sauf que.... mes rimes me suivent. Je pense en vers, ça m'arrive souvent.

Je n'ai changé ni les redondance, ni la grammaire, même si j'avoue, j'en a envie parfois. J'ai quand même modifié la conjugaison, j'ai pitié pour vos yeux.

Je vous laisse lire ce texte comme vous l'entendez, pour moi, le "je" est ma conscience et le "tu" mon apparence civile.

Le transcrire de la feuille à mon clavier aura été un bel exercice de relecture, et je penses pouvoir trouver des idées pour mes poèmes futurs.

Bonne lecture.

E.T.